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Hernie de l’aine




Hernie de l'aine

Qu'est ce qu'une hernie de l'aine ?

L’aine possède plusieurs orifices naturels permettant le passage des vaisseaux fémoraux, du cordon testiculaire ou d’un ligament utérin. En cas de relâchement, l’orifice s’agrandit et laisse passer une partie du contenu abdominal enveloppé dans un sac péritonéal (intestin, graisse essentiellement), on parle alors de hernie de l’aine. Selon l’orifice concerné, on décrit des hernie inguinales ou crurales.

La hernie se manifeste alors par une gêne et/ou l’apparition d’une voussure à l’aine initialement à la station debout et souvent majorée en fin de journée. Elle peut rester longtemps asymptomatique mais évoluera inexorablement vers l’augmentation de taille ; la vitesse d’évolution n’étant pas prévisible tout comme le risque de complications. Il est inutile de restreindre vos activités en l’absence de symptômes.

Une hernie n’est généralement pas dangereuse. A terme il existe un risque d’étranglement lorsque le contenu de la hernie se coince, elle devient alors très douloureuse et irréductible. Une occlusion intestinale peut survenir en cas d’incarcération intestinale. Il s’agit une urgence chirurgicale. Cette situation est tout de même très rare. On sait simplement qu’une hernie régulièrement douloureuse et peu réductible est plus à risque, tout comme la localisation crurale.

Dois-je me faire opérer ?

La chirurgie est le seul moyen de traiter une hernie. Ni médicament ni renforcement musculaire ne permettront de la corriger. Une contention peut permettre de soulager une gêne temporairement mais ne corrigera pas la hernie.

En revanche l’intervention chirurgicale n’est pas obligatoire. Elle est proposée en cas de gêne (esthétique ou fonctionnelle), de limitation de vos activités ou de douleurs. Une surveillance est possible mais cette attitude est préférable après discussion avec un chirurgien.

Mon intervention

La cure de hernie se déroule sous anesthésie générale et dure moins d’une heure, dans le cadre de la chirurgie ambulatoire. En fonction de la technique employée, une rachi-anesthésie peut vous être proposée tout comme une nuit d’hospitalisation selon vos antécédents (prise anticoagulant etc).        

La technique de référence consiste replacer le contenu de la hernie en position abdominale puis renforcer la paroi musculaire à l’aide d’une prothèse (polypropylène) placée en cœlioscopie ou par abord direct au moyen d’une incision. La cure de hernie par voie coelioscopique semble améliorer la récupération après chirurgie en limitant les douleurs postopératoires mais à long terme ces deux techniques sont comparables. Les complications sont rares et seront évoquées avec vous en consultation.

Il est possible de réparer une hernie de l’aine sans prothèse, uniquement par suture musculaire mais cette technique est moins solide à long terme et plus douloureuse en raison de la tension musculaire engendrée. Le risque de récidive d’une chirurgie sans prothèse est supérieur au risque de complication lié à l’utilisation des prothèses.

Les soins post-opératoires

Chaque patient est différent et à une tolérance à la douleur différente également. Il est normal d’en ressentir les premiers jours voire les premières semaines du moment qu’elle est contrôlée par les antalgiques prescrits. Une gène est ensuite possible quelques semaines lors de la reprise des activités physiques plus importantes, elle disparait très souvent avec le temps.

La survenue d’un petit hématome n’est pas rare mais surtout reste sans gravité. Elle entraine exceptionnellement une réintervention. L’hématome est favorisée par la prise d’anticoagulants.

Des pansements seront réalisés jusqu’à l’ablation des fils. Les douches sont autorisées mais pas les baignades les dix premiers jours.           

La conduite est possible dès que les douleurs sont contrôlées et que vous vous sentez en pleine forme. En effet chez certaines personnes sensibles, il est préférable de ne pas conduire les premiers jours après une anesthésie ou en cas de prise de certains antalgiques pouvant entraîner une petite somnolence.

La reprise de votre travail dépend de votre activité professionnelle. Pour un emploi peu physique, la reprise est possible vers 2-3 semaines, un mois en cas de travail de force.

Comment reprendre mes activités ?

Concernant la reprise des activités physiques, le meilleur conseil est de faire ce que vous voulez ou pouvez sans déclencher ou majorer la douleur. La marche est fortement recommandée dès les premiers jours, d’abord une simple balade. Il n’y a pas de limite de distance, tout dépend de votre niveau de forme et de vos douleurs.

Il est toutefois déconseillé de reprendre le port de charges lourdes (> 3 kg) ou une activité sportive avant la consultation postopératoire prévue le premier mois, le temps que la réparation devienne solide. La reprise du sport sera ensuite progressive, toujours adaptée à votre confort.

A long terme, il n’y a aucune restriction d’activité. Le risque de récidive est faible mais il n’y a pas de moyen de prévention particulier.

Cabinet médical du Dr. CHIRAC - Clinique Trénel

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Email : florence.chorel@clinique-trenel.com
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