Ce sont des excroissances comparables à des verrues développées au niveau de la marge anale avec parfois une extension vers l’intérieur de l’anus. Ils sont liés au Papillomavirus (HPV) et peuvent infecter également les organes génitaux.
Ils se transmettent par contact direct, sont asymptomatiques ou se manifestent par des démangeaisoins ou des saignements.
Comme toute maladie transmissible, un dépistage des co-infections (VIH…) et du partenaire est conseillée.
Le traitement de première intention est local, par application de pommade immunomodulatrice, efficace dans 50% des cas après plusieurs mois de traitement. Le tabagisme et l’immunodépression sont des facteurs favorisant de récidive.
Un traitement est dans tous les cas recommandé pour limiter l’extension des lésions, limiter la contamination à d’autres personnes et prévenir du risque de cancer de l’anus. Ce risque est multiplié par 10 en cas de condylome mais reste rare.
Elle se déroule sous anesthésie générale ou rachi-anesthésie, dure en moyenne 30 minutes et consiste à détruire ou enlever les lésions.
Ils sont simples. Aucun pansement n’est nécessaire. Les plaies doivent être douchées pluriquotidiennement et après chaque selle. Le temps de la cicatrisation vous pouvez avoir quelques saignement, démangeaisons et écoulement.
Une prévention de la constipation est importante (bonne hydratation, eau Hépar, fibres, jus de pruneau et laxatifs).
Il est normal de ressentir un peu de douleurs les premeirs jours, particulièrement après les selles, elles sont habituellement soulagées par les antalgiques standards.